Premier amour : mes séances de tressage avec ma maman


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Premier amour cheveux crépus - Bouclette

Premier amour

Yaelle

Il est souvent dit que le premier amour est le plus vrai, le plus pur. J’ajouterais qu’il s’agit aussi du plus intense et du plus complexe. Nous découvrons des sentiments que nous n’avons jamais ressentis, partagé entre l’amour et la haine. Nous nous cherchons, nous doutons aussi (beaucoup) mais finalement, une fois que nous acceptons ces sentiments, une belle histoire peut enfin commencer.

Ma première histoire d’amour, j’avais 6 ans. Précoce me direz-vous. Je m’en souviens comme-ci c’était hier. Je me revois assise dans le salon, la télé allumée devant Texas Rangers, ma mère entrant dans la pièce tandis que j’étais rempli d’appréhensions.

J’étais assise par terre, sur un coussin très inconfortable, la tête entre les longues jambes sveltes de ma mère et c’était parti pour deux heures de séance coiffure. De nature calme et pétillante, mon impatience prenait souvent le dessus. Ces moments privilégiés avec ma mère finissaient très souvent en pleurs. Pourtant, une fois tout ceci terminé, la satisfaction prenait le dessus quand je voyais mes tresses accessoirisées de jolies perles au bout de mes cheveux. Chaque pas que je faisais, provoquait inévitablement un choc entre mes perles, suivit d’une mélodie amusante – sans doute insupportable pour mon entourage – et agréable à l’écoute.

Malheureusement, au fils des années cette relation s’est ternie. Le collège aka ce long périple remplie de doutes et d’incertitudes sur sa personne, la période où l’on se cherche et le regard des gens prends une place surdimensionnée. C’est aussi la période où je décide de ne plus ressembler à une enfant, mon attention tournée vers des mannequins tout droit sorties de Vogue. En résumé, des femmes à l’opposé de mon identité, avec des cheveux longs, lisses et soyeux. J’ai donc supplié à de nombreuses reprises ma mère de passer à l’étape supérieur afin d’obtenir ces cheveux longs, lisses et soyeux comme la majorité de mes copines, mais j’étais face à un non catégorique, non négociable. Il ne me restait plus que ma colère et mes yeux pour pleurer. Ceci dit, cela ne m’a pourtant pas empêché de m’inspirer de ces innombrables collections, défilés de grands créateurs pour construire la représentation de la femme que je souhaitais être.

Quelques expériences capillaires et fashion faux plus tard, me voici finalement à l’université.
Et comme tout bon cliché de première année, à l’heure où je devais préparer mes partiels du lendemain matin, je me perdais pendant des heures dans les abysses du Youtube beauté afro-américain. Je me retrouvais enfin face à des femmes qui, pour la première fois de ma vie me ressemblaient et avaient une chevelure similaire à la mienne. Elles arboraient leur afro avec fierté et j’étais impressionnée par leur confiance en elle, leur prestance et leur charisme. Tout comme de grandes soeurs bienveillantes, je notais leurs conseils et tips beauté avec attention. J’avais du mal à trouver les produits capillaires mentionnés, c’est pourquoi je me dirigeais plutôt vers les produits naturels que je pouvais trouver facilement en supermarché ou sur aroma-zone. Puis avec l’extension du mouvement « natural hair » en Europe, il était beaucoup plus simple de trouver des produits capillaires afro dans de petits shops parisiens. En testant une multitude de routine capillaire et de produits, j’ai appris au fur et à mesure à lire les ingrédients et éviter les composants chimiques néfastes à la santé de mes cheveux.

Aujourd’hui, je n’ai pas trouvé la routine parfaite, mais j’ai trouvé une routine de soin adapté à mon quotidien. Je me suis réconcilié avec ma nature de cheveux et j’entretiens avec plaisance mes cheveux longs, crépus et soyeux.

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